Itinéraire. Depuis septembre 2021, mon itinéraire à bicyclette pour aller travailler est passé de 10,5 à 17 kilomètres environ, avec une section dans Paris plus longue qu’auparavant. Il passe toujours par quatre départements : Yvelines (78), Val d’Oise (95), Hauts-de-Seine (92), Paris (75). L’aller n’est pas tout à fait le renversement du retour. Les grandes étapes sont les suivantes : pont de Bezons, place de Belgique, La Défense, pont de Neuilly, avenue Charles de Gaulle, porte Maillot, avenue de la Grande-Armée, place de l’Étoile, Champs-Élysées, place de la Concorde, pont de la Concorde et Assemblée Nationale, quais de Seine jusqu’à la place Saint-Michel, boulevard Saint-Michel jusqu’au Jardin du Luxembourg, rue Soufflot jusqu’au Panthéon, rue d’Ulm. Pour le retour : rue Soufflot, boulevard Saint-Michel, quais de Seine jusqu’au pont de l’Alma, pont de l’Alma, avenue Marceau, place de l’Étoile, avenue de la Grande-Armée, place Maillot, avenue Charles de Gaulle, pont de Neuilly, La Défense, place de Belgique, pont de Bezons. Courant 2022, la voie cyclable en encorbellement du nouveau pont du RER E permettra d’éviter le pont de Bezons. Il y a par ailleurs de nombreuses variantes, notamment le boulevard Saint-Germain à la place des quais de Seine.
Les menus plaisirs du matin et du soir ne manquent pas : La Défense vue du pont de Bezons, le trafic fluvial des péniches sur la Seine liées au port de Gennevilliers, la traversée de La Défense par les « racines du ciel », l’ascension vers l’Arc de Triomphe sur l’avenue de la Grande-Armée, la descente des Champs-Élysées, l’obélisque de la place de la Concorde, le fronton de l’Assemblée nationale, les quais de Seine, l’Institut de France, la cathédrale Notre-Dame et la fontaine Saint-Michel, l’ascension vers le Panthéon. Pour le retour : le Panthéon dans la lumière du soir ou l’éclairage de nuit, le dôme des Invalides et la tour Eiffel dans leurs robes scintillantes, La Défense de nuit vue du pont de Neuilly avec ses airs de City Lights. Imposible de s’en lasser.
Bicyclette. Comme d’autres, j’ai opté depuis plusieurs années pour un vélo de randonnée, avec une transmission ample, des freins puissants, un éclairage automatique à moyeu intégré pour en finir avec les batteries à recharger, des porte-baggages solides, des garde-boues, des pneus de 35 increvables, et une béquille. Des pédales mixtes, cf. images ci-dessous, permettent l’utilisation de chaussures automatiques ou ordinaires. Les chaussures automatiques sont bien utiles quand on roule plus de 30 kilomètres par jour car elles permettent un rendement énergétique optimal, bien meilleur qu’avec des cales-pieds. Elles se déclipsent facilement un peu comme des fixations de ski. Un compteur permet de mesurer et comparer des distances et d’avoir l’heure, en un coup d’œil.
Hiver. Il existe des blousons conçus pour le vélo, phosphoréscents, qui coupent bien le vent, notamment au niveau du cou et des manches, et qui comportent une grande poche arrière bien pratique. Il existe également des pantalons en tissu respirant et à assise renforcée. Un poncho s’avère insuffisant pour protéger contre la pluie sur 17 kilomètres. Il est préférable d’avoir un blouson et un pantalon de pluie en tissu respirant, et des guêtres du même type faciles à enfiler ou alors des chaussures étanches. Une panoplie de gants permet d’avoir ni froid ni chaud, et d’éviter les dermabrasions en cas de chute. Un bonnet sous-casque tient chaud à la tête.
Antivol. Un Fahgettaboudit peut faire l’affaire. Lourd mais solide.
Casque. Un casque connecté permet de passer des appels téléphoniques rapides en toute sécurité, d’écouter la radio ou de la musique, et de communiquer avec d’autres casques en randonnée. Cependant ces casques sont souvent plus lourds et moins esthétiques qu’espéré.
Accidents. Les accidents ne sont pas rares et la vitesse est bien sûr un facteur agravant. Parfois difficiles à éviter, ils permettent souvent de mieux cerner les risques de certaines situations.