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Quantitatif


Voici la couverture tarte à la crème d’un livre que lit l’un de mes collègues. Le tout quantitatif des temps actuels permet en effet de s’approcher un peu plus du rêve utilitariste et capitaliste de l’optimisation universelle, pour le meilleur et pour le pire. Mais cela n’est sans doute qu’un début. À la puissance de l’informatique succédera peut-être celle de son mariage à la biologie. En ces temps de révolution, j’ai l’impression parfois d’un vide intellectuel autour du quantitatif, l’impression que les scientifiques philosophes et les philosophes des sciences occupent peu le terrain de la pensée. Mais est-ce si différent que cela du dix-neuvième siècle finalement ?

One Comment

  1. Adrien HARDY 2018-06-26

    Le pire c’est que j’ai l’impression que les grands acteurs qui promeuvent le “Big data” (i.e. machine learning et autres keywords sexy) aujourd’hui ne font en fait pas grande exigence du quantitatif ! Des algorithmes avec peu de certitudes (du point de vue des exigences des mathématiciens), même si l’on trouve des contrexemples. Ca marche empiriquement certes, mais ça ne laisse finalement que peu de place aux philosophes qui doivent construire sur des axiomes solides, des mouvements, et non des évidences numériques. A moins que la philosophie ne doive se réinventer… J’ai l’impression que la façon de raisonner en philosophie est finalement assez proche des mathématiques, qui est quelque part aujourd’hui dépassée par ces rapides avancées numériques.

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