J’ai le plaisir cette année de donner pour la première fois le cours de processus stochastiques de M1 (S1) aux normaliens de la rue d’Ulm. J’ai préparé pour ce faire des notes de cours. Elles sont limitées, humaines, d’inspiration multiple et personnelle. Comme toujours, la première année est à la fois l’année de la plus grande fraîcheur et l’année de la plus grande imperfection. Donner ce cours est un régal, pour quelqu’un comme moi qui a roulé sa bosse entre le discret et le continu, l’appliqué et le théorique, le concret et l’abstrait, les mathématiques, la physique, l’informatique, la biologie, et l’ingénierie. C’est un moment plutôt bienvenu dans ma trajectoire, fait de recul accumulé et d’enthousiasme renouvelé. Comme toujours, les séances de cours sont d’une réussite variable, et il m’est difficile de savoir à l’avance si cela va bien fonctionner. Trop préparer nuit à la spontanéité, tandis que trop peu préparer est la promesse d’un échec. Je suis maintenant suffisamment vieux pour avoir dépassé le stade du trac de seconde espèce, le trac de ne pas avoir le trac, quoique des pulsions plus juvéniles m’assaillent parfois puissamment.
C’est aussi ma dernière année pour le cours de L3 (S2) sur les phénomènes de grande dimension, du parcours maths-physique, dont les notes de cours sont disponibles également.
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires éventuels sur les notes !
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