Le schéma ci-dessus a été préparé par la direction des systèmes d’information (DSI) de l’université Paris-Dauphine. Il est assez semblable à ce que l’on trouve dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur français, à quelques spécificités dauphinoises près. Il permet de visualiser les logiciels utilisés en 2015 par les personnels de l’université. Les cases rouges correspondent à des obsolescences. Le schéma ci-dessous correspond à l’année 2016, et permet de visualiser l’ampleur de l’effort accompli. La tâche n’est pas simple : plus de 130 logiciels, faisant appel à plus de 20 technologies différentes. Ces logiciels communiquent mal ou pas du tout entre eux, et certains ne sont pas vraiment conçus pour l’usage qu’on en fait.
Comment en est-on arrivé là ? Sans doute par une lente sédimentation, au fil des besoins, des arbitrages, et des compromis. Cette complexion fait penser à celle des législations des vielles démocraties. Il n’est pas simple de réformer et de simplifier, même partiellement.
Les discussions actuelles à Paris-Dauphine autour des logiciels DFIS et Adum font bien comprendre les mécanismes qui mènent à une augmentation de complexion. L’essentiel se résume en quelques mots : imperfection et utilité sont parfaitement compatibles.
Ci-dessus la situation en 2016.